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faire et ne pas faire

27 septembre 2012

n°20, n°32 et n°33

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(faux dernier numéro)

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(vrai dernier numéro)

Un Plat de Nouilles était une revue réalisée avec Polka et PefTonus, qui a existé d'avril 2003 à février 2006.

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26 septembre 2012

juillet 2004

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(premières pages de "Julio", premier projet envoyé à un éditeur)

25 septembre 2012

fin 2007

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(série complète extraite du blog supprimé "Après l'intensité")

24 septembre 2012

avril 2005

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(extrait de "La Pochette des Inédits 2004-2005 du Gourbi Luxueux")

Que ce soit les deux lourdauds agressifs et le lourdaud prétentieux, on ne peut s'identifier à personne, c'est ça que je voulais faire. J'aurais plutôt tendance à être le lourdaud prétentieux, vous l'aurez compris grâce à la référence à la "phobie de l'autorité" dont je souffre. Je n'ai jamais supporté les gens qui insultaient les cons de connards, c'est une confusion digne d'un esprit de collégien ! J'en ai beaucoup souffert quand j'étais con.

Ne s'identifier à personne c'est ce que devrait toujours faire la BD mais elle le fait trop rarement, même quand elle se veut 'underground' (comme par hasard on s'y identifie au rebelle trash !). Ne s'identifier à personne c'est ce vers quoi me conduit la vie orale. Quand j'entends des gens parler, même pas forcément des gens que j'estime ni même que je connais, je pense toujours qu'ils ont raison, qu'ils sont plus intelligents que moi, qu'ils savent tout. Bien entendu je finis par m'apercevoir que ce n'est pas le cas et alors je me dis qu'ils sont intellectuellement limités (la déception qu'ils me causent doit forcément être le fait de limites criantes) par conséquent qu'ils ont tout le temps tort. C'est tout ou rien. Voilà pourquoi je ne saisis pas les gens.

À l'inverse, j'ai le sentiment que dans la vie écrite on est obligé de tout absorber comme étant parole d'évangile compréhensible, ni supérieure ni inférieure car accessible (tout le contraire du "tout ou rien"), c'est pour ça qu'on adore les écrivains et qu'il ne faut surtout pas les connaître dans la vie orale car du coup on les entendrait parler (argh !). L'écrit devrait contrebalancer ce mensonge en mettant en scène des caractères qui ne sont jamais tranchés de manière logique, jamais psychologiquement cohérents, sinon c'est pas du jeu. Il ne faut pouvoir croire personne, pas même soi.

21 septembre 2012

"Exprimer l'incommunicabilité", comme ils disent,

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"Exprimer l'incommunicabilité", comme ils disent, c'est mettre des mots communs sur quelque chose qui fuit le commun. Car quel pied de nez à ceux qui veulent conter, ha ha, alors que conter c'est savoir bien régurgiter ! Or je viens de dire que la seule chose intéressante c'est de dire qu'on ne sait rien dire aux autres et qu'on n'arrivera jamais à les comprendre, par conséquent vouloir faire passer ça par une histoire c'est le comble de l'hypocrisie ! "Vous me tombez des mains, frères humains, par contre je vous transmets un récit ! Je suis un gros con opportuniste ! Je suis au four et au moulin ! Je refuse de faire les choses dans mon coin !".

Pourquoi forcément montrer son art aux autres ? Pour être un artiste ? Comme s'il fallait être un artiste pour être un artiste !

"Comprenne qui pourra", été 2006.

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20 septembre 2012

C'est en lisant "Comprenne qui pourra" qu'on voit

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C'est en lisant "Comprenne qui pourra" qu'on voit à quel point je ne suis pas fait pour l'écriture. Tout y est plus fort et plus beau sans beaucoup de mots. C'est la quintessence de l'art taïebien. On voit que j'ai toujours refusé l'hystérisme, le déchirement, contrairement à ce que les historiens disent déjà sur ma tombe. Je me moque de toute passion, sachant que j'en éprouve sans cesse. Jamais compris pourquoi les créateurs ne créaient pas l'inverse d'eux-mêmes.

"Comprenne qui pourra", été 2006.

19 septembre 2012

Il y a des gens qui sont doués en tout mais bons

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Il y a des gens qui sont doués en tout mais bons en rien (des gens pour qui les arts sont des activités et non des cris), quant à moi je suis doué en rien et nul en tout, ce qui fait de moi à la fois le seul vrai artiste et le pire du monde. Je ne sais absolument pas pourquoi j'ai persévéré dans mes bonhommes alors que je savais pertinemment que je savais mieux chanter et jouer la comédie, le pire dans cette histoire c'est que je suis en train de mentir en disant ça car je sais et savais déjà très bien qu'il y a trop de verbes "savoir" dans cette phrase alors que je ne sais rien de rien. C'est d'ailleurs peut-être pour ça que j'ai trouvé que les bonhommes c'était la chose la plus adéquate pour quelqu'un qui aime ne rien savoir (il n'y a que comme ça que je peux continuer à aimer la vie, ça me donne envie de tout découvrir).

"Comprenne qui pourra", été 2006.

18 septembre 2012

J'ai toujours eu l'impression qu'il fallait

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J'ai toujours eu l'impression qu'il fallait choisir entre résonner et raisonner. Les choses qui claquent, paf, faut forcément qu'elles soient un peu simples. Les choses qui embrouillaminent, toubouloup, faut forcément qu'elles aient trop de mots. Tout est fait pour. Quand on saigne, quand on pèse, tout sortira en coulant de source, pas de place pour des concepts ou des situations, rien que ces notions sont déjà des notions, or on veut pas de notions. Et on a raison. Raison en résonnant.

"Comprenne qui pourra", été 2006.

17 septembre 2012

(couverture) (quatrième de couverture) Même si

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(couverture)

 

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(quatrième de couverture)

 

Même si les couvertures sont bon enfant, "Comprenne qui pourra" sera très exacerbé, vous verrez. Ça a été fait pendant l'été 2006 alors que je ne savais plus trop où j'en étais, comme toujours vous allez me dire. Sauf que là j'avais envie d'aller le plus loin possible dans l'incompréhensibilité fulgurante des états d'âme, comme toujours vous allez me dire. Sauf que là je ne me perdais pas dans une recherche d'absurdité tortueuse, elle venait toute seule de manière limpide et on voit que moins il y a de mots plus ça résonne, c'est mon problème avec la littérature.

14 septembre 2012

tentatives graphiques non datables

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faire et ne pas faire
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